Né au Locle le 10 septembre 1920, Charles Pierre-Humbert débute une formation de graveur à l’École d’Art de La Chaux-de-Fonds en 1936.
De 1940 à 1946, il poursuit son instruction à Genève, chez Karl-Georg Hemmerich. Pierre-Humbert s’établit à Paris en 1946, où il étudie quelques mois à l’École nationale des Beaux-Arts. Il travaille brièvement dans les ateliers de Othon Friesz et Ossip Zadkine.
En 1950, il découvre l’oeuvre de Nicolas de Staël, lors de l’exposition de ce dernier à la Galerie Dubourg. Durant la décennie suivante, marqué par le travail de Staël, Pierre-Humbert produit des peintures abstraites. Ses oeuvres sont exposées dans divers Salons parisiens: Surindépendants, Réalités Nouvelles, Comparaisons, Mai. Dans celles-ci transparaissent déjà les préoccupations majeures de l’artiste, soit la création de la lumière, la construction de l’espace et le traitement de la couleur. À partir des années 1960, Pierre-Humbert — en peinture, dessin, mosaïque et vitrail — se tourne vers le figuratif. Il demeure toutefois « au carrefour de l’abstraction et du lyrisme de la nature » durant toute sa carrière. Pierre-Humbert expose pour la première fois en Suisse à la Galerie Numaga à La Chaux-de-Fonds en 1961. Ses expositions personnelles et collectives se succèdent majoritairement à Paris et en Suisse, mais également dans le reste de l’Europe et, à quelques occasions, dans des pays d’outre-mer.
Charles Pierre-Humbert décède le 22 octobre 1992 à Nîmes.
FAA: Important ensemble de tableaux, de grands dessins et d’une partie du fonds documentaire donné par l’épouse Anne Pierre-Humbert en 2018. Entre 2018 et 2022, trois arrivées supplémentaires ont complété le fonds d’atelier de l’artiste.
Certaines œuvres de l’artiste sont disponibles à la vente, découvrez-les sur ce lien.