SCHNEIDER Georges

Né à St-Imier le 10 mai 1919 et mort le 17 mai 2010 à Nogent-sur Marne, (France), Georges Schneider suit des études de Lettres à l’Université de Genève, puis s’installe à Paris et se consacre à la sculpture.

A partir de 1946, il fréquente l’atelier du célèbre sculpteur Ossip Zadkine à la Grande Chaumière à Paris, ville dans laquelle il a vécu jusqu’à son entrée à la maison de retraite: la maison nationale des artistes à Nogent-sur-Marne. Nombre de ses oeuvres se trouvent dans des bâtiments publics, religieux ou non, ainsi que dans des collections privées et publiques en Suisse, en France, en Italie, aux Etats-Unis et au Canada. La diversité de son oeuvre apparait dans la multiplicité des techniques utilisées (terre cuite, moulage, mine de plomb, fusain), allant des petites sculptures aux formes monumentales d’autels de cathédrales. La figure d’un laboureur, figure fondatrice de Saint Imier, est inaugurée en 1959, au coeur de la ville, par exemple. Son oeuvre s’exprime dans des thèmes récurrents choisis, même si ceux-ci sont cent fois repris comme si l’artiste n’avait jamais épuisé le sujet: chevaux, vaches, chats, la ville dans ses amples structures, les hommes dans les foules en mouvement, l’exode, la migration et l’envol des oiseaux. Georges Schneider résume en ces termes son projet dans les Actes de la Rencontre internationale de l’ICOMOS en 1981: « Il ne doit y avoir aucun hiatus entre l’art dit profane et l’art dit sacré, autrement dit la création doit être une, ou du moins tendre vers l’unité ».